mardi 30 avril 2013

Prédateur

9782748379235FS
 
 
Mon avis
 
"Hermine et Olivier sont des tueurs. Leur employeur? Une branche secrète d’Interpol. Partis en Allemagne pour éliminer un groupe terroriste décidé à exécuter les membres d’un groupe de rock en pleine tournée, ils vont découvrir que leurs ennemis n’ont rien de commun avec leurs cibles habituelles. Si bien qu’Hermine devra compter sur ses dons pour le moins singuliers pour mener à bien son affaire et rester en vie…"
Tout d’abord, j’aimerai remercier les éditions Publibook et l’auteur Patricia Cornuz de m’avoir gentiment envoyé son livre. Malheureusement ma critique ne va pas être tendre…Mais à quoi sert une critique si elle n’est pas sincère ? Je vais donc essayer d’être la plus précise et la plus constructive possible, car oui, j’ai été extrêmement déçue par « Prédateur ».

Le GROS point négatif de ce livre est la qualité de l’écriture, les pages sont tout simplement truffées de fautes d’orthographe et cela en devient choquant. Y a-t-il seulement eu une relecture ? Une correction, surement pas ou alors je n’y comprends plus rien. Il y a donc quelques coquilles, (du  genre « le » au lieu de « de »…ou bien « Oliviers » au lieu de « Olivier ») mais ça encore je n’en tiens pas compte, cela arrive à tout le monde par faute d’inattention, mais l’orthographe, je dis non. Cela était tel qu’à la fin j’étais munie d’un crayon à papier pour les entourer et j’attendais plus la prochaine faute d’orthographe que le prochain coup de théâtre, ce qui m’amène à comptabiliser environ une à deux fautes toutes les deux pages (Il y a 235 pages, je vous laisse compter)…

Pour un livre qui est vendu à 25 euros, ça n’est pas sérieux et c’est un manque de respect pour le lecteur ! Pour appuyer mes propos je vais vous donner des exemples assez représentatifs : En voulant parler du « public », l’auteur ne cesse d’écrire le « publique »…Ou bien encore pour le « malfrat » nous lisons le « mal  fra ».  L’auteur confond aussi les « ces » et les « ses » mais aussi les « c’est » et les « s’est »…Nous pouvons aussi rencontrer un « miroir sans teint »…Etrange. Bon je ne vais pas tout retranscrire ici, ça n’a aucun intérêt mais PFOU ça  devient très lourd et malheureusement ça altère complètement la lecture et nous fait passer à côté de l’histoire, qui elle, n’est pas si mal que ça !

En effet, nous suivons donc deux tueurs à gage, des prédateurs : Hermine et Olivier dont la relation est d’ailleurs assez intéressante car plutôt ambiguë. Toutes leurs missions sont vraiment sympathiques à suivre et nous tiennent en haleine car le danger les suit partout. Pour ce qui est de la touche fantastique du roman, je trouve qu’elle est exploitée légèrement trop tard, mais ça, ce sont les goûts et les couleurs car Patricia Cornuz le manie tout de même très bien, ce qui donne à Hermine un côté vraiment envoutant et étrange, qui, nous le verrons, plait vraiment aux hommes de son entourage !

Pour finir, je dirai que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre avec ce roman, le début m’a bien plu, l’auteur sait captiver le lecteur…Mais mon engouement s’est malheureusement très vite essoufflé. Ce roman devrait être sérieusement revu, car cela desserre complètement l’auteur ainsi que l’éditeur.
 
S'il fallait une note : 4/10
Titre : Prédateur
Auteur : Patricia Cornuz
 
nombre de pages : 235 
Edition, collection : Publibook

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