vendredi 10 octobre 2014

L'étranger


Je ne sais pas trop comment parler de ce livre. Déjà, l'ai-je aimé ? Je pense oui, car il m'a fait me poser beaucoup de questions. Cela m'a donné envie d'en apprendre un peu plus sur le travail de Camus et le sens qu'il a voulu donner à son œuvre, si tant est qu'il ait voulu en donner un ! Évidemment, les analyses grouillent sur internet, on s'attaque tout de même à un monument de la littérature française...Mais j'ai trouvé celle-ci intéressante !

"Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas." Ces premiers mots si connus donnent immédiatement le ton du roman. Meursault, cet être désabusé, apprend la mort de sa mère sans en être grandement affecté. Plus tard, il acceptera une demande en mariage sans grandes convictions...Mais qui est cet individu qui semble protégé des affres de la vie ? 

J'ai trouvé la fin du roman très contrastée par rapport à ce début que je trouve plutôt absurde. Et dans un même temps, tout est lié. L'étranger, c'est cet homme à qui la vie échappe mais qui s'en contente. Puisque notre destin s'achève de la même manière, pourquoi s'épuiser à le magnifier ?

J'avoue avoir eu du mal à comprendre Meursault. Et paradoxalement, j'ai ressenti chez ce personnage une simplicité enviable. Meursault n'hésite pas à dire les choses telles quelle sont que cela frise parfois l’indifférence. C'est drôle quand même...Mais c'est cela, l'Homme trouve sa nature dans sa complexité. L'étranger, lui, dans son authenticité.


S'il fallait une note : 7/10
Titre : L'étranger
Auteur : Albert Camus
Edition, collection
: Folio
Nombre de pages :186




lundi 6 octobre 2014

Les délices du lundi

Les balades automnales ont commencé ! Florent et moi, nous aimons partir le week-end découvrir de nouveaux endroits. Dernièrement ce fut plutôt une redécouverte avec le Bois de Keroual dans notre Brest natale. Les grands étangs et les chemins de forêts nous plongent dans une atmosphère  enchanteresse. J'ai pu immortaliser les reflets de l'eau, presque irréels...



Vous avez dit "automne" ? Et pourtant, le vert vif des feuilles est encore résistant ! Mais ici ou là, les orangées nappent timidement le sol. Toujours un régal pour les yeux. Mais ce que j'apprécie le plus dans ces promenades, c'est la rencontre avec les petites bêtes...Il faut alors avancer à pas de loup pour assister au spectacle sans se faire remarquer...



Quelques jours plus tard, c'est à Landerneau que nous avons fait la rencontre d'un écureuil qui, mécontent du dérangement nous a attaqué avec des noisettes (véridique...). Ce petit chemin de forêt et ses arbres aux branches tordues nous ont enveloppés quelques heures...Loin du bruit de la ville.



Nous avons fait nos curieux en découvrant derrières les bosquets cette maisonnette dont le panneau rouge "poussez très fort !" nous a fait sourire. Et puis...C'était déjà le moment de rentrer. Mais ce que j'aime dans ces balades, c'est aussi l'après...La tête remplie de jolis souvenirs et l'envie de prendre un bon goûter et puis, de recommencer.